Collège Saint-Grégoire, le mardi 23 novembre 2010
mot du P. Bruno Sion, recteur du Collège
Votre Excellence M. Jihad Azour, M. Nabil Khalifé, Cheikh Bechara el Khoury,
Messieurs les Bâtonniers,
Mesdames, Messieurs,
Chers Collègues,
Chers parents,
chers élèves,
Avec cette cérémonie d’hommage au Président Béchara el Khoury, après celle au Président Riad el Solh l’an dernier, le Collège Saint-Grégoire instaure une heureuse tradition, pour fêter l’Indépendance : honorer la mémoire d’un des pères fondateurs de la République libanaise.
Traditionnelle aussi devient la manière de rendre hommage.
- Il y a, comme on peut s’y attendre, la réflexion des historiens qui peuvent éclairer pour nous la contribution spécifique du héros à l’Indépendance du pays.
- S’agissant d’un passé pas trop lointain, il y a aussi le témoignage des proches ou des contemporains du héros, qui peuvent lui apporter un supplément d’humanité. Le P. Jean Dalmais, ancien recteur du collège Notre-Dame de Jamhour, se souvient ainsi du jour où le Président Bechara el Khoury est venu à Jamhour, le 30 avril 1950 poser la première pierre du Collège, à l’invitation du recteur le P. Victor Pruvot. Mme la Directrice a rappelé les paroles inspirées qu’il prononça alors, si riches d’actualité*.
- Il y a enfin la participation des élèves. Par le récit et le mime, par le théâtre et le chant, ils se préparent à la cérémonie, et ils s’approprient l’histoire chose du grand homme que nous célébrons, il leur devient familier.
Remercions tous ceux qui ont rendu cette cérémonie possible : les historiens, les proches, mais aussi tout le Collège Saint Grégoire : directrice déléguée, professeurs, élèves. Et tout particulièrement Mme Leyla el Solh el Hamadé qui apporte un soutien sans faille à nos initiatives patriotiques.
Vive le Collège Saint-Grégoire, vive la mémoire de Béchara el Khoury, et vive le Liban.
* Vous voudrez bien leur apprendre que leur histoire a été grande et belle, dans la mesure où ils se sont compris, où ils se sont aimés. Ils ont été, à travers les temps, les artisans de leur bonheur comme de leur infortune. Rien ne les conservera autant que ce "vouloir vivre en commun" qui prend sa racine profonde dans le respect mutuel des croyances et des libertés qui leur sont chères. (in « Si Jamhour m’était conté »).