Slideshow

Le Père Recteur

Lettre du Père Recteur à l’attention des parents d’élèves du CNDJ et du CSG

Le Père Recteur
JR/ 4097/21

Jamhour, le 29 juin 2021

À l’attention des parents d’élèves du CNDJ et du CSG

Chers Parents,
Suite à une série de réunions et de consultations avec les Comités des parents et d’autres instances financières et vu la gravité de la situation économique et monétaire du pays, la direction du Collège a pris la décision d’augmenter de 30% les salaires de ses enseignants et du personnel de l’administration et de l’intendance. Cette augmentation sera accordée à partir de l’année prochaine sous forme d’avance sur cherté de vie.

Comme vous le savez, les salaires, qui sont restés au taux de 1500 LL / 1 USD, sont devenus dérisoires dans le contexte actuel. Un réajustement salarial s’impose à nous tous si nous avons à cœur l’avenir de l’éducation de nos enfants. Un enseignant qui n’arrive pas à subvenir aux besoins minimaux de sa famille, comment pourrait-il assurer un service de qualité à nos élèves ? Un des dangers de la crise actuelle, c’est de perdre la qualité de l’éducation qu’assurent encore nos institutions ou de compromettre carrément l’éducation. Comme je vous l’ai écrit en décembre 2017, suite à l’adoption par le parlement libanais de la loi 46 :

« La crise actuelle [due à l’augmentation mal étudiée des salaires] met en danger toutes les écoles comme Jamhour, en particulier les écoles catholiques dont la mission est avant tout l’éducation offerte à tous. D’après les études menées par un ensemble d’experts scolaires, 150 des 317 écoles catholiques seraient menacées de fermeture. Il s’agit de petites écoles de moins de 400 élèves et qui se trouvent dans les zones périphériques du pays. Même les grandes écoles comme Jamhour ne sont pas à l’abri de ce danger. Dans le meilleur des cas, elles risquent de devenir des écoles réservées à une classe sociale privilégiée… alors que nous avons toujours voulu que Jamhour soit une école où les élèves de toute couche sociale se rencontrent, vivent ensemble, et forment une véritable communauté. C’est le même esprit qui anime nos 2320 écoles jésuites de par le monde. [Avec l’adoption de la loi 46], Jamhour, comme toutes les écoles catholiques du pays, risque d’être réservé à une minorité d’élèves, aux « happy few » ! »

Aujourd’hui, malheureusement, nous y sommes… Si un soutien substantiel n’est pas apporté aux institutions éducatives, peu d’écoles à partir de 2021-2022 vont pouvoir encaisser le choc de l’effondrement économique actuel.

Père Charbel Batour, S.J. au cours du journal télévisé de Télé Liban (29.05.2021)

Entrevue avec le R.P. Charbel Batour, S.J. au cours du journal télévisé de Télé Liban du 29 mai 2021 au sujet des examens de fin d'année et des défis majeurs auxquels font face les élèves.

 

P. Charbel Batour interrogé par l'OLJ

L'Orient-Le Jour : Le retour sur les bancs de l’école salué par certains, décrié par d’autres

Société - Éducation
OLJ / Par Anne-Marie El-HAGE, le 17 avril 2021

« Je panique à l’idée d’envoyer mon fils à l’école. Il pourrait rapporter le virus, nous contaminer et contaminer ses grands-parents. » Au lendemain de la décision du ministre sortant de l’Éducation, Tarek Majzoub, de reprendre l’enseignement hybride (en présentiel et à distance) et de rouvrir les écoles sur trois étapes dès le 21 avril...

Lire la suite : https://www.lorientlejour.com/article/1258955/le-retour-sur-les-bancs-de-lecole-salue-par-certains-decrie-par-dautres.html

Père Charbel Batour, S.J. invité du programme "Beirut al yawm" (Télé Liban)

Le R.P. Charbel Batour, S.J., invité de l’émission Loubnan al Yawm du 23 mars 2021 sur Télé-Liban, a développé les divers aspects de la crise du secteur éducatif au Liban et des sujets d’actualité.

Les enjeux de l'éducation au Liban, entre COVID-19 et Crise économique (16.10.2020)

Extraits des intervention du R.P. Charbel BATOUR, S.J.
invité de l'émission 7a2ak bi 2idak du 16.10.2020

Rencontres du R.P. Charbel Batour, S.J. pour plaider la cause des écoles privées (18.06.2020)

Dans le cadre de ses efforts continus pour essayer de sauver les écoles privées du sort auquel elles semblent inévitablement destinées, le Révérend Père Charbel Batour, S.J. a rencontré plusieurs hauts responsables libanais.
Sa dernière entrevue, ce matin, était avec le Président de la République, le Général Michel Aoun, auquel il a soumis une liste de propositions qui pourraient aider les écoles privées à sortir de l’impasse dans laquelle elles se trouvent :
1.    Exempter les écoles de toute mesure pénalisante que le gouvernement risquerait de prendre à l’avenir dans le cadre de ses plans économiques tels que le « Haircut » ou le « Bail-In »…
2.    Épargner tous les fonds pour l’éducation (tels que les Mutuelles de bourses scolaires…) de ces mêmes mesures mentionnées dans le 1er point.
3.    S'acquitter envers les écoles semi-gratuites des sommes qui leur sont dues par l'État libanais depuis 2016. Ces sommes représentent les contributions de l’État à ces écoles.
4.    Sommer la Sécurité Sociale de verser les sommes dues, depuis plus de 5 ans, aux établissements d'enseignement privé, surtout les plus grands parmi eux.
5.    Appliquer la loi n° 210 (du 26/05/2000) dans son intégralité : Cette loi consiste en l'exonération de toutes les communautés religieuses reconnues au Liban, et des instances morales qui y sont liées, de toutes taxes et redevances.
6.    Exempter les écoles de toutes taxes municipales, en application de la même loi susmentionnée (qui était appliquée jusqu'en 2010 implicitement - article 3, paragraphe 7).
7.    Accorder des prêts, à taux d’intérêt négligeable, aux écoles privées, par le biais de la Banque Centrale, afin de sauver ces établissements de l’effondrement total et de la faillite.

Lettre du P. Recteur : Échéance de fin d’année et 3ème versement de l’écolage

Le Père Recteur
JR/4030/20

Jamhour, le 18 mai 2020

Aux parents d’élèves du CNDJ et du CSG
Objet : Échéance de fin d’année et 3ème versement de l’écolage

Chers parents,

J’ai beaucoup hésité avant de vous écrire : la situation sanitaire et économique de notre pays nous laissant dans l’incertitude totale. Mais le temps presse et nous nous devons de fixer quelques points de repère pour terminer cette année scolaire.

La question suivante nous est posée à longueur de journée : quand l’année scolaire prendra-t-elle fin pour les élèves de Jamhour? La réponse est simple :  quoi qu'il arrive, le Collège continuera à suivre ses élèves à distance jusqu’au 15 juillet. Beaucoup de cours seront certainement achevés bien avant cette date. Mais la date butoir du travail scolaire (approfondissement des contenus des cours, fiches de révision, évaluations formatives, etc.) sera le 15 juillet. Les différentes mesures relatives à l’épreuve orale de français de la classe de Première seront communiquées ultérieurement. De plus, nous espérons pouvoir organiser une cérémonie de départ pour les classes de Terminale dès que la situation sanitaire du pays le permettra, même si l’on est obligé de le faire en septembre prochain avec les élèves qui seront restés au Liban.

Les conseils de classe de fin d’année et les décisions académiques qui en découlent seront reportés à l’année prochaine. Le passage de classe sera exceptionnellement accordé cette année à tous les élèves du Collège. En effet, nous n’avons ni le temps ni les éléments nécessaires pour évaluer le rendement réel de nos élèves. L’enseignement à distance aura été optimal pour maintenir un minimum de travail scolaire. Toutefois, il est loin de suffire pour évaluer le degré d’assimilation des différentes notions. À distance, les examens et les évaluations chiffrés ne seraient ni justes ni objectifs vu que nos élèves sont souvent « assistés » par d’autres !

Pour toutes ces raisons, et si la situation du pays le permet, la rentrée scolaire 2020-2021 aura lieu plus tôt que prévu. Les élèves seront au Collège dès les premiers jours du mois de septembre. Ils auront quelque 4 semaines pour approfondir le contenu de l’enseignement assuré à distance. Ils seront évalués à la fin de cette période pour que l’on puisse les accompagner et les aider à combler leurs éventuelles lacunes.

Lettre Pâques 2020

Le Père Recteur
JR/4029/20

Jamhour, le 9 avril 2020

Aux élèves et aux éducateurs du CNDJ et du CSG

Chers élèves, chers éducateurs,

Je vous écris ces quelques lignes pendant les derniers jours de la Semaine Sainte, les jours où nous étions, dans tous les cas, censés être en vacances pour nous préparer à Pâques, la Grande Fête ou la Fête des fêtes. Depuis la fin du mois de février, le Collège s’est transformé en un no man’s land, une situation que nous n’avons jamais connue auparavant. À votre retour, vous constaterez que la forêt de Jamhour a été fortement endommagée à cause de la tempête-tornade, qui a frappé de plein fouet la Colline le 12 mars dernier. Quelque 450 arbres ont été déracinés ou brisés ; de nouvelles clairières ont vu le jour, surtout entre le Petit Collège et le Grand Collège. En revanche, le printemps est au rendez-vous et les belles couleurs des plantes, des arbres et des fleurs habillent notre campus. J’espère que vous n’allez pas trop tarder à rentrer pour profiter de la beauté de ce paysage.

Par ailleurs, j’espère que le travail à distance se poursuit bien. Je suis bien conscient que l’enseignement par internet n’est pas la formule idéale pour faire école, sinon on aurait dû fermer les écoles depuis l’apparition d’internet. L’école, surtout Jamhour, ne se réduit guère à l’instruction. Notre Collège est d’abord un lieu de vie ! À côté du travail scolaire classique, le Collège constitue, pour vous tous, un lieu de relations multiples, d’épanouissement social, de sport, de scoutisme et d’activités diverses. Dans notre confinement, nous attendons avec impatience le jour où nous rentrerons pour achever cette année scolaire, qui aura été, du début à la fin, une année de défis à tous les niveaux.

J’ai un conseil à vous donner ou plutôt à répéter : ne prenez pas à la légère vos études actuelles. Ce que vous ne faites pas pendant ces jours de confinement, tôt ou tard vous devrez le faire. Il vaut mieux profiter de cet enfermement sanitaire pour compenser, autant que faire se peut, ce que nous perdons des jours scolaires. Les élèves qui ne prennent pas à cœur leurs études pendant la période de confinement peineront beaucoup à l’avenir et risqueront de traîner un retard sur plusieurs mois.

Le R.P. Charbel S Batour S.J. invité de l'émission "Darouré nehké" (27.04.2020)

Quel sera le sort de l'année scolaire 2019/2020?
Comment les écoles font-elles face aux crises qui frappent le pays?
Le R.P. Charbel S Batour S.J. répondra à ces questions dans l'émission "Darouré nehké" ce soir, lundi 27 avril, à 21h45 sur la OTV.

 

Scolarité des deuxième et troisième trimestres de l’année 2019-2020

Le Père Recteur
JR/4012/20

Jamhour, le 29 janvier 2020

Aux parents des élèves du CNDJ et du CSG

Chers Parents,

Je vous écris cette lettre pour vous mettre au courant des décisions financières relatives à l’année scolaire en cours. Les temps sont difficiles pour nous tous et, comme déjà annoncé, un nombre non négligeable de familles ont du mal à régler les frais de scolarité de leurs enfants. Malgré tout cela, la direction du Collège, en accord avec les deux comités des parents, a décidé de geler toute augmentation des scolarités pour l’année en cours.

Grâce à la campagne internationale lancée le 19 décembre 2019 pour collecter des fonds au profit du Collège en cette période de crise (qui a donné +686,608,362 LL à ce jour), nous espérons pouvoir combler, en partie, ce déficit. En effet, la trésorerie du Collège affiche déjà un grand déficit dans les paiements des scolarités de l’année dernière (-852,332,515 LL à ce jour) et dans ceux du premier versement de cette année (-1,665,724,341 LL à ce jour). Ces chiffres pourraient atteindre la somme de plusieurs milliards de livres libanaises d’ici la fin de l’année. Cela dépendra de la situation économique et politique du pays et de la capacité du système bancaire libanais à résister à la crise.

Quoi qu’il arrive, et contrairement à ce qu’a insinué le nouveau Ministre de l’Éducation dans une entrevue accordée au quotidien An-Nahar le 22 janvier 2020, le Collège continuera à accomplir sa mission jusqu’au bout et ce, jusqu’à épuisement de ses ressources. Ce principe, qui a toujours été le nôtre, ne sera jamais remis en question ! Nous comptons sur la générosité de nos donateurs, qui sont en grande partie des parents d’élèves et des Anciens, pour poursuivre notre « résistance éducative » au milieu du chaos économique et politique que traverse notre pays.

Vous souhaitant, malgré tout, une année sereine et paisible, je vous prie d’agréer, chers parents, l’expression de mes considérations les meilleures.

Pages